Entre-deux
Même sans être à cheval sur deux cultures,il est evident que plus personne ne peut oublier les autres.Ce qui se passe dans un ailleurs lointain infulence mon quotidien quoique je fasse,où que je sois.Ce n'est pas nouveau et c'est très évident depuis au moins quarante ans.
Hier,en passant devant une librairie,j'ai eu la surprise de voir exposés plusieurs livres du Dalaï-lama.Comme j'étais très en colère et que je n'arrivais pas à me calmer après une demie d'heure de marche rapide et quelques carrés de chocolat noir,j'ai été contente de voir la photo du Dalaï-Lama.Un clin d'oeil pour reprendre mes esprits et me calmer au plus vite.J'ai commencé à lire dans la rue,en attendant l'heure de mon rendez-vous.La compassion.
A force de me taire ou de parler à tort et à travers,de futilités,je me suis perdue.Il m'est de plus en plus difficile de me concentrer sur l'essentiel.La colère re-pointe son nez,ma petite personne veut à tout prix passer devant.Notre monde va à la catastrophe et on continue d'agir comme si de rien n'était.Chacun pour soi!Moi aussi!
Penser global,agir local.C'est ce qui me motive depuis que je suis ici.Il me semblait que cela est encore plus évident justement ici.Pas du tout,ici ou la-bas se posent les mêmes problèmes.Les gens sont absents à eux-mêmes et aux autres.Face au saccage de la terre on répond par les mots à la mode,vides de tout sens.je suis entre deux régions.J'ai vécu les conséquences et je suis entrain de vivre les actions;qui donneront les mêmes conséquences mais plus vite.
lettreà Jean Ferrat